Nu ou meublé, comment louer son studio ?

Les investisseurs le savent, les produits de défiscalisation immobilière résistent à la crise. Mais dans le cadre d’un investissement locatif, vaut-il mieux louer son studio nu ou meublé ? Les deux ne présentent pas les mêmes avantages selon les situations. Et les solutions d’assurances habitation diffèrent. Alors, pour les propriétaires-bailleurs, comment choisir entre la location nue et la location meublée ? Etat des lieux.

La location nue moins chronophage

Louer son studio vide est la solution idéale lorsque le propriétaire ne peut y consacrer beaucoup de son temps. Avec des baux de trois ans renouvelables, le risque de vacance locative et d’engagement de frais à chaque recherche d’un nouveau locataire est beaucoup moins important. De plus, la location de meublés est soumise à de nouvelles réglementations de confort. Des contraintes qui impliquent un certain coût avant la mise en location du studio, puis au fur et à mesure de son utilisation. Une location nue convient aussi mieux à des grands studios, les meublés étant d’ordinaire associés à des petits logements.

Les avantages de la location meublée   

Peu réglementée, la location meublée est considérée comme plus rentable que la location vide pour les propriétaires. La location meublée offre quelques privilèges, dont un régime fiscal particulier. Outre la déduction des charges, commune à la location nue, le montant de l’amortissement du bien peut également se soustraire aux revenus fonciers. Autre avantage : même s’il est dorénavant encadré à Paris à titre expérimental, le loyer est toujours supérieur de 15 % à 20 % à une location nue. Et le propriétaire qui loue son studio meublé peut reprendre l’usage de son bien dans un délai plus court, grâce à un bail d’un an et un délai de congé  d’un mois.

Quelle assurance habitation pour quel type de location ?

Qu’il soit meublé ou vide, le logement sera couvert par une assurance habitation. Les solutions varient selon l’option choisie. Le locataire d’un studio nu est légalement tenu de justifier d’uneassurance habitation.
Contrairement à un logement vide, l’assurance habitation dans une location meublée est incombe au bailleur. Néanmoins, le propriétaire a le droit d’exiger une attestation d’assurance de la part du locataire lors de son entrée dans les lieux et même l’imposer par le biais d’une clause spécifique dans le contrat de bail.

Depuis mars 2014, la Loi Alur oblige chaque copropriétaire d’un appartement à s’assurer contre les risques de responsabilité civile.
Toutefois, s’agissant de baux de courte durée, il apparaît préférable et plus simple que ce soit le bailleur qui s’assure directement, en souscrivant une assurance dite « assurance propriétaire non occupant ». Elle contient les garanties classiques : incendie, vol et vandalisme, dégâts des eaux, bris de glace… Elle comprend en plus des clauses concernant la prise en charge des aménagements intérieurs et des éléments électroménagers de cuisine et de salle de bains. Le montant des cotisations est déductible des revenus locatifs.

 

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